vendredi 20 mars 2009
Vivre et non survivre
Vivre et non survivre
Dans les années 2030, le manque d’énergies fossiles devenant ingérable, les centres de recherches sur le renouvellement d’énergie eurent des larges libertés à niveau de leurs expériences, en dépit de la sécurité, pour trouver vite une solution. La situation dérapa et un projet échappa au contrôle des techniciens (par exemple, l’explosion d’un réacteur nucléaire du CEA. Je dois encore déterminer tous les tenants et aboutissants d’une telle catastrophe).
Dans une région ayant subit de lourd dégâts, Massy devint une ville importante. Son nœud de communication et sa proximité avec le cluster du plateau de Saclay en ont fait une plaque tournante pour amener scientifiques et étudiants sur leurs lieux de recherches. Dans les 10 ans qui ont suivit, c’est devenu un pôle majeur de la région parisienne, mais qui fut construit en situation d’urgence pour répondre à des besoins immédiat.
La nouvelle ville s’amasse autour de la gare, s’enfermant sur elle-même pour lutter contre un environnement extérieur de plus en plus hostile (radiations, réchauffement climatique, soleil plus agressif par amaigrissement de la couche d’ozone). Elle est comme un bulbe duquel émergent une dizaine de ramifications opaques distribuant les usagers vers leurs lieux de travail ou d’étude.
Maintenant que la situation se calme, les habitants ne supportent plus la vie dans ce lieu de vie orienté sur un fonctionnalisme extrême, faisant primer l’efficacité et l’isolement en délaissant la qualité de vie des lieux.
La colère gronde et un comité d’habitants s’est formé, voulant reconstruire la ville pour, comme le dit leur slogan, « Vivre et non survivre ». Leur lobby pousse les autorités de la ville de revoir l’architecture et l’urbanisme de Massy.
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