J'ai trouvé le résumé d'une simulation d'urgence suite à un accident nucléaire au CEA, comme je l'avais proposé.
Simulation d'accident nucléaire au CEA
RUES TOTALEMENT VIDES, carrefours bardés de véhicules de gendarmerie et pompiers déambulant masques à gaz vissés au visage : le plateau de Saclay avait hier des airs de désert post-apocalyptique. En fait, il s'agissait seulement d'une simulation d'accident nucléaire, pour laquelle a été déployée l'artillerie lourde : une centaine de pompiers venus de l'Essonne et des Yvelines, quand 70 gendarmes verrouillent totalement un périmètre [artillerie lourde ??] englobant le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et la commune de Saint-Aubin. 9 h 20 : une première sirène résonne, cantonnée au site du CEA. Un grave accident vient de se produire : une fuite sur le réacteur Osiris. Dix minutes plus tard : l'alarme retentit cette fois à Saint-Aubin, donnant toute son ampleur au sinistre. Sur place, l'ambiance est à la fois surréaliste et un brin angoissante. Des spectres en combinaisons blanches serpentent entre les bâtiments du CEA. « Victor ? appelle dans une radio crachotante le commandant des opérations, nous avons cinq victimes irradiées dont deux blessées. Montage du sas d'exclusion en cours. » A deux pas, les blessés en question gisent sur des civières. Les blessures sont plus vraies que nature. Mais le sourire de la victime prouve que nous sommes bien dans le domaine de la fiction. Les sauveteurs, en revanche, bardés de harnachements, vivent un calvaire sous le soleil de plomb. « L'hypothèse d'un tel accident n'est pas forcément crédible, commente Alain Dechatre, le directeur adjoint du CEA. Mais cela nous permet de renforcer notre culture de la sécurité. » Des habitants terrés chez eux A quelques encablures de là, les habitants de Saint-Aubin sont terrés chez eux. « Si vous n'avez pas d'uniforme, ce n'est même pas la peine d'espérer passer », prévient un pompier. « Veuillez vous mettre à l'abri et brancher la radio sur 87,8 FM », hurle un haut-parleur planté sur une voiture. « Ça met de l'animation, sourit Nicolas, cuisinier du restaurant les Chevaliers des Balances. Le problème, c'est qu'aucun client ne peut parvenir jusqu'ici... » « Beaucoup de gens sont au travail, nuance quant à lui Bernard Mazière, l'adjoint au maire de Saint-Aubin. Mais, d'une manière générale, ils sont peu inquiets. » La preuve, seulement 30 % de la population est allée retirer les pastilles d'iode gratuites disponibles en pharmacie. Ancien maire de Saclay, Louis Chavernoz se dit de son côté bluffé par le dispositif. « Il y a vingt-cinq ans, c'était le cirque complet. Les gens appelaient en mairie pour demander ce qu'ils devaient faire des vaches ou des chiens ! Aujourd'hui, les progrès sont énormes, mais je crois que les populations ne s'intéressent toujours pas. Elles préfèrent ne pas voir... »« Globalement, la France commence à devenir adulte sur ces questions, se félicite quant à lui Christian Géneau, de la mission d'appui et de gestion des risques nucléaires du ministère de l'Intérieur. En 1986, on n'avait pas osé parler de Tchernobyl, alors que les Allemands l'avaient fait... »
source : http://www.dissident-media.org/infonucleaire/news_simu_ac.html#ancre402186
Autres sites parlant des risques de catastrophe nucléaire :
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/index_tchernobyl.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Catastrophe_de_Tchernobyl
http://www.planetecologie.org/ENCYCLOPEDIE/Pionniers/17DATES/1dates1.htm
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/03/21/les-habitants-de-la-region-de-dunkerque-appeles-a-rester-chez-eux_1170833_3224.html
RépondreSupprimerun article qui mentionne la préfecture dans le cas de la gestion d'un nuage de souffre au dessus de Dunkerque.