Dans certains livres de Science-fiction, on peut trouver les traits de la ville ultra-fonctionnelle, peuplée à l'extrême, presque inhumaine. Ce sont des sources d'inspiration pour construire l'état "actuel" pour la construction de mon projet.
Isaac Asimov, « Fondation »
Trantor, ville planétaire, subit et fonctionnelle à l’extrême :
« La gare de débarquement était un édifice titanesque. C’est à peine si l’on distinguait le plafond : des nuages auraient pu tenir à l’aise dans ce vaste hall. Et Gaal ne voyait même pas de mur devant lui : rien que des employés, des guichets et des allées, s’étendant à perte de vue. »
L’espace n’est plus qu’une articulation pour les différentes circulations, immense et vide d’architecture.
« Le surveillant pressa un bouton. Une mince ligne de lumière se dessina sur le sol, parmi d’autres de couleurs et d’éclats différents. […] _ Suivez la ligne lumineuse. Le ticket s’éteindra quand vous vous tromperez de direction. »
Méthodes de direction nouvelles
« Je peux vous vendre un billet, si vous voulez. Attendez que je vérifie s’il ne pleut pas. […] Beau temps, dit l’employé. Mais je crois bien que c’est la saison sèche. Je vous dirai, ajouta-t-il, que je ne sors pour ainsi dire jamais. Cela fait 3 ans que je n’ai pas mis le nez dehors. Vous savez, quand on a vu ça une fois… »
Isolement face à l’extérieur. Sans être au point de Trantor, le projet mettra ses habitants dans un rapport avec l’extérieur qui sera rare/occasionnel, et non quotidien comme pour nous.
« Gaak s’avança sur une vaste plate-forme baignée d’une lumière éblouissante qui lui brûla les yeux. […] il ne voyait pas le sol sous le grouillement des constructions. A l’horizon, où que portât son regard, il n’apercevait que le métal se découpant sur le ciel, et il savait que, sur toute l’étendue de la planète, il aurait trouvé un paysage identique. […] Il n’y avait pas de trace de verdure, ni de terre, pas un signe de vie autre qu’humaine. Quelque part au milieu de cet océan d’acier, se trouvait le palais de l’Empereur, avec ses 25 000 hectares de parterres et de jardins, mais on ne le voyait pas de là. »
Extérieur dans un mauvais état, présence de nature anecdotique.
« Les Trantoriens ne viennent jamais ici. Ils n’aiment pas ça. Le paysage les rend malades. […] Quand on naît dans une alvéole, qu’on grandit dans un couloir, qu’on travaille dans une cellule et qu’on prend ses vacances dans un solarium où les gens se bousculent, on risque rien de moins que la dépression nerveuse, le jour où l’on s’aventure à l’air libre sans rien que le ciel au dessus de sa tête. On fait venir les enfants ici une fois par an à partir de 5 ans. »
Vie reconditionnée, éloignement des gens par rapport à l’extérieur, voir même une peur de l’extérieur.
Allusion à un soleil dangereux :
« Je suis navré mon garçon […] mais nous descendons maintenant face au soleil. Vous n’avez tout de même pas envie d’être à la fois aveuglé, brûlé, et atteint par les radiations, non ? »
vendredi 20 mars 2009
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